Augmentation du plancher d’emploi : un gain important pour diminuer la surcharge de travail des collègues
« Évidemment, l’Université ne se limite pas [au] plancher d’emploi pour embaucher les professeur.e.s : quand on a besoin de professeur.e.s, on embauche des professeur.e.s. »
- Sophie D’Amours, conférence de presse du 24 mars 2023, [ en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=PTrtgiHqr6A ], à partir de 4 :01.
On l’a répété encore et encore durant la négociation : l’Université Laval est la seule au Québec à avoir vu le nombre de ses professeur.e.s diminuer au cours des vingt dernières années, alors que le nombre d’étudiant.e.s continuait d’augmenter de manière importante et soutenue au cours de la même période.
C’est pourquoi l’augmentation de l’équivalent de 90 postes du plancher d’emploi obtenue dans le cadre de la présente négociation constitue un gain significatif qui, de concert avec plusieurs autres améliorations concernant le soutien administratif et la protection du statut d’université complète de l’Université Laval, devrait assurer une augmentation conséquente du nombre de professeur.e.s à l’UL et ainsi diminuer la surcharge de travail des collègues!
Ceci étant dit, cette augmentation ne doit pas être considérée comme une limite au nombre de professeur.e.s à être embauché.e.s à l’Université Laval au cours des prochaines années, en particulier dans un contexte où l’administration D’Amours :
- réalise des excédents financiers de plusieurs dizaines de millions à chaque année à partir des subventions gouvernementales reçues pour l’enseignement et la recherche; et
- considère désormais que le plancher d’emploi n’est pas un plafond.
Il faudra donc poursuivre le travail, au cours des prochaines années, pour assurer que les besoins de professeur.e.s, au sein de toutes les unités, puissent être comblés et maintienne le nombre de collègues bien au-delà du nouveau seuil établi pour le plancher d’emploi!