Reconnaitre l’ensemble des fonctions professorales et faciliter la conciliation travail-famille
La surcharge de travail est un problème quasi endémique au sein de la profession de professeur.e d’université et engendre de nombreux effets néfastes, tant pour le travail même des professeur.e.s que pour leur santé. Il était clair, dès le début des négociations, que la seule augmentation du nombre de professeur.e.s ne serait pas suffisante pour atténuer ce problème persistant et que nous devions également trouver des manières concrètes d’assurer que le travail associé à l’ensemble des fonctions professorales (enseignements, recherche, participation interne et externe) soit reconnu.
Notre mobilisation historique a permis d’inscrire formellement dans la convention collective que la charge de travail des professeur.e.s de l’Université Laval devra désormais être, non seulement répartie équitablement, mais aussi être RAISONNABLE. Même s’il peut paraître aller de soi, le rajout de ce critère important permettra un véritable changement de paradigme en ce qui concerne l’évaluation des charges de travail des collègues, tant individuelles que collectives.
Dans le même sens, des précisions ont été ajoutées dans la convention dans le but de renforcer la reconnaissance de certaines tâches professorales qui, dans certaines unités, s’avéraient complètement invisibles ou très peu considérées dans l’appréciation de la charge de travail. C’est le cas, notamment, de l’encadrement individualisé des étudiant.e.s aux cycles supérieurs : ce qui représente donc une excellente nouvelle tant pour les profs que pour leurs étudiant.e.s!
Finalement, l’établissement de la charge de travail des professeur.e.s et de l’horaire des cours à leur charge devront désormais tenir compte, en plus de l’ensemble des activités professorales, des RESPONSABILITÉS FAMILIALES ET PERSONNELLES qui incombent aux collègues. Ces nouvelles balises devraient faire une différence considérable pour nous attaquer aux défis constants que représente la conciliation travail-vie personnelle des collègues dont le travail, pour le meilleur et pour le pire, ne s’arrête pas lorsqu’ils/elles sortent de l’enceinte de l’Université.